Préservons ensemble l’Histoire et la Culture Polonaise
Depuis 1866, la Société Historique et Littéraire Polonaise fait vivre le dialogue entre la France et la Pologne.
Aidez-nous à préserver ce patrimoine unique pour les générations futures.
Reconnue d’utilité publique en 1866, la Société Historique et Littéraire Polonaise (SHLP) est une association dont le siège historique est à la Bibliothèque polonaise de Paris, 6 quai d’Orléans.
Forte d’un très ancien enracinement dans les communautés polonaises en France, réunissant ceux qui s’intéressent à l’histoire, à la société et à la culture polonaises, comme aux relations franco-polonaises, passées, présentes et à venir, la SHLP est depuis près de deux siècles un lieu de recherche, d’échanges et de rencontres sur ces sujets.
La Bibliothèque Polonaise de Paris, le siège de la SHLP, située sur l’île Saint-Louis, est une institution culturelle majeure représentant la Pologne à l’étranger.
Installée dans un bâtiment du XVIIe siècle, elle conserve des ouvrages, archives et œuvres d’art précieux.
Rénovée au début du XXIe siècle, elle accueille chercheurs et lecteurs intéressés par l’histoire de la Pologne et les relations franco-polonaises.
Elle abrite des souvenirs d’Adam Mickiewicz et Frédéric Chopin, et propose des colloques, conférences, expositions et concerts, faisant d’elle un véritable « îlot de polonité » au cœur de Paris.
Collections SHLP/IBPP – Atlas de 1734 , témoin précieux de l’évolution de la compréhension des astres par les Européens…
Fait par Matthäus Seutter, cartographe, graveur et éditeur allemand. Fils d’un orfèvre, il travaille dans l’atelier de Johann Baptiste Homann avant de créer sa propre entreprise. Ses travaux les plus connus sont l’Atlas Geographicus oder Accurate Vorstellung der ganzen Welt (1725), le Grosser Atlas (Atlas Novus) (1734) et l’Atlas Minor (1744).
Cet atlas de 1734 est un témoin précieux de l’évolution de la compréhension des astres par les Européens. Au centre, un énorme planisphère céleste retranscrit minutieusement les différents regroupements d’étoiles en référençant les 12 signes des constellations du zodiaque. Autour, 4 schémas tentent d’expliquer les différents phénomènes célestes, tandis que les 3 schémas plus colorés présentent différentes théories du fonctionnement solaire : à droite, la théorie Ptolémaïque (géocentrisme), au milieu, la théorie Copernicienne (héliocentrisme) et à gauche, la théorie Tychonique (combinaison des deux modèles). Néanmoins, malgré la rationalisation de la pensée scientifique, l’influence de la théologie dans les sciences continue de prédominer : Dieu (Deus) est mentionné dans certains schémas et sa présence surplombe le planisphère, nous rappelant ainsi sa puissance.