Concert de Guigla Katsarava et ses disciples

Lors du concert, des tableaux de Nelly Vrânceanu, peintre
d’origine moldave, seront exposés.

Guigla KATSARAVA

« Il est vrai que quand, pour la
première fois, on entend Guigla KATSARAVA, on éprouve un sentiment rare que
savent créer les plus grands : celui d’entendre pour la première fois des
oeuvres que l’on croyait

connaître » (Joël-Marie Fauquet).
Né à Tbilissi, le pianiste géorgien Guigla KATSARAVA accomplit un brillant
parcours, dont les étapes sont jalonnées par un cursus complet au conservatoire
Tchaïkowsky de Moscou, un autre à la Hochschule Franz Liszt

de Weimar, et enfin, un dernier,
en 3e cycle de perfectionnement, au Conservatoire National Supérieur de Danse
et de Musique de Paris. Ses maîtres ont pour noms : Lev Naoumov, lui-même
disciple du grand Heinrich

Neuhaus, le légendaire Lazar
Berman, et Gérard Frémy, disciple d’Yves Nat et de Heinrich Neuhaus.

C’est tout naturellement que
Guigla KATSARAVA s’inscrit dans la grande tradition de l’école russe du piano,
tout en possédant une personnalité musicale très à part. Lazar Berman note au
sujet de ses interprétations

qu’elles « sont toujours
imprégnées d’une véritable compréhension de style », ce qui leur donne « une
touche artistique personnelle ».

Guigla KATSARAVA s’est produit
sur le territoire de l’ex-URSS, dans de nombreux pays d’Europe de l’Ouest et de
l’Est, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis en récital, en musique de chambre et
avec orchestre. Il est invité à de nombreux festivals : Bonneville Chamber
Music Festival (Etats-Unis), Musica nas Montanas (Brésil), le Carmel Festival
(Israël), les Nuits Pianistiques de Chisinau (Moldavie), Europejskie Spotkania
Artystyczne (Pologne), Radio-France-Montpellier, Piano à Riom, Piano Pic,
Saint-Omer en Musique (France) etc.

Vivement intéressé par la
création contemporaine, comme le montre son 4e enregistrement, il crée entre
autres des oeuvres de Henry Nafilyan, Kirill Zaborov, et Françoise Choveaux. Il
donnera en première mondiale « Trois études en hommage à Serge Rachmaninov »,
opus 151, de Françoise Choveaux, au festival « Piano à Sainte-Ursanne »
(Suisse). La 3e de ces études lui a été dédiée.

Ce pédagogue recherché est
titulaire d’une classe de piano à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Il
dispense également ses cours dans plusieurs master-classes, en France et à
l’étranger. En 2010, il a débuté un stage finissant par un concours des participants
qui porte son nom : « Guigla Katsarava master-class ».

« Par Guigla l’étudiant acquiert
sa propre attitude envers l’objet d’étude – la musique et envers soi-même en
relation avec cet objet, il

apprend pourquoi et comment il
peut aimer et pratiquer l’art sonore » (Ecaterina Baranov, « Literatura si Arta
», Chisinau, 12 août 2010).

Lors de ce concert, Guigla
KATSARAVA rend hommage à Franz Liszt à sa manière : grâce à ses élèves, dont
les résultats artistiques sont dus à son travail et son investissement
intellectuel et spirituel.