Récital de piano de Ilya Rashkovskiy

Ilya Rashkovskiy est né en 1984 à Irkoutsk, en
Russie. Il commence le piano dès l’âge de cinq ans et la composition un an plus
tard. Il donne son premier concert à 8 ans avec l’orchestre de chambre de sa
ville natale. De 1993 à 2000, il étudie au Conservatoire de Musique de
Novossibirsk avec Mary Lebenzon, puis, de 2000 à 2009, il est élève de Vladimir
Krainev à la Hochschule für Musik und Theater de Hanovre. Il s’installe ensuite
à Paris et poursuit ses études avec Marian Rybicki à l’Ecole Normale de Musique
de Paris Alfred Cortot. Après avoir remporté les Premier Prix des concours
Vladimir Krainev à Kharkov (Ukraine) en 1998,Valsesia (Italie) en 2004, Jaén
(Espagne) et Hong Kong en 2005, il est également récompensé dans plusieurs
concours internationaux : Long-Thibaud en 2001 (Deuxième Grand Prix, Prix
du Public et Prix Fauré), Reine Elisabeth en 2007 (Quatrième Prix), Vianna da
Motta en 2010 (Deuxième Prix), et Artur Rubinstein en 2011 (Troisième Prix).
Enfin, il remporte le premier prix du prestigieux concours Hamamatsu au Japon.

Ilya Rashkovskiy se produit en récital dans les
grandes salles du monde, parmi lesquelles le Théâtre du Châtelet et la Salle
Pleyel, la Philarmonie de Cologne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Bolchoï
Hall de Moscou ou le Suntory Hall de Tokyo. En tant que soliste, il a joué aux
côtés de l’Orchestre d’Etat de Russie, l’Orchestre Philarmonique de Kiev, le
Gulbenkian Orchestre, l’Orchestre Philarmonique de Radio France, l’Orchestre
Symphonique National tchèque et le New Japan Philarmonic Orchestra. Il est
également invité des plus grands festivals, comme le Festival International de
Piano de La Roque d’Anthéron et le Festival Chopin de Duszniki Zdrój en
Pologne.

La presse en parle 

« Terrifiante virtuosité »

Quels éblouissants tableaux d’une exposition !
Sous l’emprise d’on ne sait quelle force occulte ou substance hallucinogène,
Ilya Rashkovskiy a offert au public des Pianissimes 2010 une pure démonstration
de virtuosité, trente minutes d’absolue splendeur musicale qui sollicitent
l’imaginaire de l’auditeur comme rarement. Car voilà une lecture puissamment
expressive, et hautement éloquente, d’un des recueils les plus extraordinaires
de la littérature pianistique ! A-t-on déjà entendu, sinon dans
l’enregistrement visionnaire de Pogorelich (DG) plus ébouriffant Marché de
Limoges, Ballet des poussins dans leur coque plus échevelé ? Catacombe
égrène ses perles funèbres au goutte à goutte et sous de tels doigts La cabane
sur des pattes de poules exalte d’incroyables séductions lucifériennes. Il y a
chez le jeune russe, élève de Vladimir Krainev, nonobstant une fantastique
technique pianistique – presque démoniaque – un sens aigu de la narration et de
la progression dramatique, qui culminent dans une Grande porte de Kiev
majestueuse. Le piano sonne alors tellement plein, magnifique, que l’on se
surprend à penser à Sviatoslav Richter, inaccessible lui aussi dans ces pages…

Arnaud Buissonin, Resmusica (9 juin 2010)

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